PVT Australie #4 : bonnes et mauvaises expériences

Je vous raconte mes bonnes et mes mauvaises expériences pendant mon PVT en Australie, pendant nos aventures de Noosa à Cairns. En effet un PVT en Australie peut s’avérer être un cauchemar lorsque mère nature s’en mêle !  Mais heureusement que la beauté de la nature et les merveilles du territoire australien en valent le coup.

Après notre première mauvaise expérience pendant notre PVT Australie pendant notre HelpX à Noosa, nous sommes donc livrés à nous-même en plein Queensland sans aucun plan B et avec peu d’argent après notre dispute avec notre dernière hôte HelpX à Noosa. Nous décidons de continuer notre tour de l’Australie et donc d’aller vers le Nord de la côte Est.

Cet article est particulièrement long car il regroupe de nombreuses anecdotes assez déroutantes… de mauvaises expériences en PVT Australie : une catastrophe en pleine forêt, un cyclone & une tempête en pleine mer ! Cependant, il vous fera également découvrir de superbes paysages.

Départ direction Tin Can Bay

Le jour de notre départ, on prend un bus direction Tin Can Bay. Une fois sur place on trouve uniquement un motel assez cher ayant des disponibilités. 50$ la nuit ça pique mais on n’a pas vraiment le choix.

Dans mon article précédent, je vous racontais notre journée à Tin Can Bay avec notre hôte Annie. Nous étions censés voir les dauphins au port mais nous étions arrivés en retard. 

Cette fois-là, on se lève tôt pour aller voir les dauphins au petit port de Tin Can Bay. Notre motel se situant à proximité, on y va à pied. Il y a déjà une quinzaine de personne. On paye 5$ pour pouvoir nourrir les dauphins à l’association qui s’occupe de les préserver.

Les dauphins sont là !

Nous attendons un petit instant quand soudain on aperçoit un dauphin avec son bébé… L’eau est translucide, on les voit merveilleusement bien. Les volontaires qui s’occupent de cette activité ont l’habitude de nourrir les dauphins, ils nous expliquent que ça fait plus de 60 ans que des dauphins sauvages viennent se nourrir ici.

Pour les préserver et les protéger, ils nous défendent de les toucher ou de les caresser. Ils nous font aller dans l’eau petit groupe par petit groupe pour éviter de faire peur aux dauphins et on leur donne un poisson tour à tour. Cela dure quelques instants, le dauphin le gobe aussitôt ! Je recommande vivement cette activité car nous pouvons approcher des dauphins sauvages de très près tout en les préservant.

Deuxième destination : Hervey Bay

Après une matinée pleine d’émotions, nous partons aussitôt direction Hervey Bay en bus. Tin Can Bay est un tout petit port. Mise à part, nourrir les dauphins, il n’y a rien à faire !

Comme le trajet est assez long, on arrive en pleine nuit sur le parking du centre commercial de Hervay Bay. Il pleut des cordes… On essaie de faire du stop mais c’est un échec. Alors on appelle alors un taxi pour nous amener à même pas 10 minutes en voiture. On arrive dans un autre motel assez cher. Enfin installés, on se met à chercher un futur hôte car les sous partent vite et on n’a toujours pas de plan B. Après plusieurs recherches sur le site HelpX, on finit par trouver un hôte à Mackay, John qui veut bien nous accueillir d’ici quelques jours. Ensuite on se fait un petit repas sur la terrasse commune du motel. Le ciel est devenu tout rose. On s’aperçoit que de nombreux gros oiseaux volent juste au dessus de nous. Ah non ! Des chauve-souris pardon…

Découverte d’Hervey Bay

Le lendemain, on se promène dans la ville et sur le fameux ponton d’Hervey Bay. On décide d’aller faire un saut à la plage. Arrivés sur place, il n’y que deux ou trois pêcheurs, la plage est déserte. Il n’y a qu’une seule femme qui se baigne. On lui demande comment ça se fait car on aimerait se baigner aussi parce qu’on se demande notamment s’il y a des requins… Elle nous répond que nous pouvons nous baigner, ça fait 1 an qu’ils n’en ont pas vu. Suffisant pour qu’on rebrousse chemin ! La baignade ça sera pour une autre fois ! La promenade en bord de côte est sympa à faire mais le tour est vite fait.

Découverte de Bundaberg

On reprend le bus : direction Bundaberg ! Notre malchance est de retour. Le bus n’a plus de climatisation… Le trajet est long. Le bus nous dépose en plein centre de Bundaberg. On décide de booker un motel avec piscine pour la nuit, on reprendra la route le lendemain.

Il n’y a rien de spécial à faire sur place mise à part la découverte des bébés tortues (mais il n’y avait plus de place pour nous) ou la visite de la rhumerie de Bundaberg ! Le célèbre rhum de Bundaberg ! Mais nous n’avons pas de moyen de locomotion pour y aller. Une fois arrivés au motel, on se rend compte que les photos ne représentent pas vraiment la réalité… Mais le gérant qui nous accueille, est vraiment parfait : il nous propose de nous emmener visiter la rhumerie le lendemain matin !

La rhumerie de Bundaberg

Nous voilà à la rhumerie de Bundaberg. La visite est cool. On déguste quelques rhums et on apprend des choses intéressantes ! A la fin de la visite, on décide d’acheter plusieurs rhums pour les ramener en France et les faire goûter à nos familles/amis.

Rencontre étonnante à Bundaberg

Le midi, on cherche un endroit où manger. Rien de bien étonnant, on finit à McDonalds ! En entrant à l’intérieur, j’entends une voix qui m’appelle par mon prénom ! Au début, je ne bronche pas, après tout je ne suis pas la seule Naomi ! Mais cette voix insiste. Je me retourne et qui voilà ?! Le monde est tellement petit que je me retrouve nez à nez avec une fille qui était dans mon collège et lycée en France. Je n’en reviens pas. On se rencontre au Mcdo dans l’une des villes les plus pommées de l’Australie ! Alors on échange sur nos différentes expériences et on se donne quelques conseils. L’après midi, on profite de la petite piscine mise à notre disposition au motel.

La rencontre avec les kangourous d’Agnes Water

Ensuite, on reprend la route en bus vers Agnes Water pour voir et nourrir des kangourous sauvages ! Même cirque que d’habitude, on trouve seulement un motel assez cher ayant des disponibilités.

La réserve Horizon Kangaroo Sanctuary d’Agnes Water

On se rend à la réserve naturelle Horizon Kangaroo Sanctuary d’Agnes Water. Pour ce faire, on prend une navette qui nous emmène jusqu’au sanctuaire. Une fois sur place, on y découvre un vaste terrain sans clôture avec de nombreux kangourous de différentes espèces. Les propriétaires du site sont des passionnés et ont à cœur de nous en apprendre plus sur les kangourous et sur leur histoire. Ils nous proposent de nourrir les kangourous avec des patates douces et nous donnent quelques conseils pour avoir un comportement adapté avec eux. Ils nous invitent ensuite à l’intérieur pour rendre visite aux bébés kangourous  qui sont dorlotés dans des sacs ressemblant aux poches des mamans kangourous. C’est de loin le moment le plus mignon de notre voyage !

Direction Mackay dans notre nouvel famille de HelpX

Le soir même, on reprend un bus direction Mackay pour rejoindre notre nouvel hôte, John. Un fois arrivés, on appréhende la rencontre avec John et sa famille après notre mésaventure à Noosa. John vient nous chercher et nous emmène chez lui en plein milieu de la broussaille australienne.

Son terrain est immense et en plein milieu de la forêt. Au centre, se trouve sa maison en bois, vers l’arrière on découvre un magnifique lac, sur le côté droit du terrain il y a la maison de son fils (le cadet) et à proximité un petit bungalow… ça c’est pour nous ! Stéphane et moi dormons dans ce bungalow. Jeanne a une chambre à l’intérieur de la maison principale.

Rencontre de la famille de John

On rencontre l’adorable femme de John et ses deux fils adultes (l’aîné ne vit pas au même endroit). Nous partageons tous les repas ensemble. Les matins, John nous donne 2 à 3h de travail : ménage pour Jeanne et moi (évidemment…) et travaux manuels pour Stéphane.

Découverte des environs de Mackay

Baignade aux Araluen Cascades du Parc d’Eungella

Anciennement guide touristique, les après-midis, John nous fait découvrir les environs. Une fois, il nous emmène découvrir les ornithorynques, les petites tortues de rivière et il nous propose de nous baigner dans un bassin au pied des Araluen Cascades au Parc national d’Eungella.

Ce petit bassin est tout noir car la profondeur de l’eau atteint les 5 mètres, donc impossible de voir le fond… On n’est pas les plus sereins mais la baignade est plutôt rafraîchissante. Des rochers entourent la cascade, alors on s’amuse à sauter dans l’eau à partir de l’un d’eux qui fait 4 mètres de haut (C’était une véritable épreuve pour moi !). On apprendra plus tard qu’une anguille (ou serpent, on n’a pas bien compris !) de deux mètres vit dans ce bassin… Autant vous dire que si on l’avait su avant, on ne se serait pas baignés !

Découverte de Redcliffe Island

Une autre fois, nous partons avec John et sa femme découvrir Redcliffe Island. On peut avoir accès à cette île lorsque la marée est basse en marchant sur le chemin de sable et de roche. Cette île est très sauve exclusivement faîtes de roches, ce qui fait tout son charme ! Un orage se prépare, les nuages nous donnent un jolie spectacle !

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Redcliffe Island
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Redcliffe Island
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Jeanne, Stephane et moi sur la Redcliffe Island
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Redcliffe Island

Première mauvaise expérience en PVT Australie : Baptême de descente en rappel en pleine forêt

L’ainé, Riley, fait de la descente en rappel régulièrement. Un jour il nous propose de l’accompagner à la colline qui se situe derrière chez John pour faire notre baptême de descente en rappel. (Je vous propose une petite anecdote détaillée de notre escapade dans la forêt qui est un souvenir inoubliable certes mais pas forcément très marrant…)

Première fois en descente en rappel

Après une bonne heure de marche, on arrive en plein milieu de la forêt. Il installe une corde autour d’un gros arbre, attache des harnais sur nous et c’est parti ! La première hauteur à dévaler est de 10 mètres. C’est déjà impressionnant. On la descend tour à tour. Je n’apprécie pas énormément la descente, je suis crispée du début à la fin, je prend très peu de plaisir. Mais contente de l’avoir fait tout de même.

Deuxième piste de descente en rappel

Il nous propose ensuite d’en faire une seconde soit de 20 mètres ou une de 40 mètres. Alors on décide d’aller directement à la hauteur de 40 mètres (Je n’étais pas particulièrement chaude honnêtement…). Ce terrain de descente en rappel est en fait tout bonnement l’extrémité de la colline. On voit toute la ville de Mackay, la vue est magnifique de cette hauteur.

Je décide de ne pas la descendre, c’est au dessus de mes forces. Stephane, Jeanne et Riley la descendent tour à tour. Riley me demande d’attendre, il va revenir me chercher pour qu’on redescende la colline à pied.

Seule en plein milieu de la forêt

Je me retrouve alors seule en plein milieu de la forêt en haut de la colline avec un portable déchargé en attendant Riley. Je vois un énorme nuage noir arriver droit devant moi. Un orage se prépare. A ce moment-là, je me sens clairement seule au monde. L’attente est interminable. J’attends peut-être 1h en voyant l’orage arrivé vers moi, ne pouvant rien faire et ayant nulle part où aller. La forêt est tellement dense, je n’ai aucun moyen de retrouver mon chemin.

Après cette attente horrible, Riley finit par arriver, il se précipite vers son matériel et me dit de le suivre en courant car l’orage arrive et il faut vite qu’on parte. Le fait qu’il soit aussi pressé m’inquiète. La descente dure une bonne demi-heure. Sur le chemin, on finit par rejoindre Stephane et Jeanne qui nous attendent.

L’orage qui s’en mêle !

L’orage est au dessus de nous. Il pleut des cordes, on ne peut plus marcher sans se cramponner aux arbres au risque de glisser jusqu’en bas de la colline à cause de la boue. L’orage est violent. On tombe, on glisse, on se tient sur tout et n’importe quoi. Riley, étant stressé et ne voyant pas très bien avec la pluie, se perd dans la forêt plusieurs fois. La descente dure plus longtemps que prévu et prend plusieurs heures. Nous finissons par arriver chez John. On est couvert de boue et on est totalement trempé. Au total, on aura passé 5h dans cette forêt. (Les Pierre-Richard, le retour numéro je ne sais plus combien).

Deuxième mauvaise expérience en PVT Australie : au cœur du cyclone Debbie

Après cette épisode compliquée, le pire reste à venir. Nous avions booké lors de notre séjour à Sydney chez l’agence de voyage Happytravel, un tour en catamaran pendant 3 jours aux Whitsundays, l’une des plus belles plages du monde !

L’annonce de l’arrivée du cyclone Debbie

Quelques jours avant notre fameux tour, John nous réunit dans son salon pour nous parler. Il nous montre la météo sur la télé et nous explique qu’un cyclone va frapper dans quelques jours (Pile à l’endroit où on est censé embarquer pour notre tour, à Airlie Beach et pile au moment où on est censé y aller évidemment, sinon c’est pas drôle !). John nous explique que le cyclone est de magnitude 5 ce qui est très élevé et que Mackay (là où on se trouve actuellement) sera au cœur du cyclone (Bah tiens, rien que ça !).

En effet le cyclone venant de l’océan, atteint sa plus grande puissance lorsqu’il frappe la terre et perd ensuite de sa puissance peu à peu dans les terres. John nous rassure en nous expliquant que du fait qu’on soit placé au centre des montagnes, le vent sera moins fort et qu’il devrait y avoir peu de dégâts ici.  Je vous rappelle que nous sommes dans des maisons en bois en plein milieu de la forêt au beau milieu de nulle part…

L’arrivée du cyclone Debbie

Les jours qui suivent, il pleut 24h/24 des abats d’eau. John ne nous fait plus travailler car il n’a plus rien à nous donner. Les journées sont longues, on passe notre temps à regarder des films et à manger.

La nuit du cyclone Debbie

La nuit de l’arrivée du cyclone, quelques heures avant, on est vraiment inquiet. On décide d’envoyer un message à tous nos proches car on ne sait pas à quoi s’attendre et on a clairement peur. Puisque Stephane et moi dormons dans un petit bungalow, John nous propose de venir dormir à l’intérieur de la maison s’il y a un problème.

La nuit est l’une des plus longues de notre vie. Le vent siffle tellement fort qu’on ne s’entend pas parler. On entend des branches qui craquent et qui tombent au sol. Mais on s’efforce de fermer les yeux pour dormir, pour que cette nuit passe plus vite (Pour ma part, je ne suis même pas sûre d’avoir dormi).

L’après du cyclone Debbie

Le lendemain, il n’y a plus de vent. On est heureux d’être… vivant ! Alors on s’empresse de sortir du bungalow et d’aller retrouver les autres dans la maison principale. En sortant du bungalow, une véritable rivière s’est formée à la place du sentier qu’on prenait habituellement pour se rendre dans la maison. Il y a des branches et des feuilles qui recouvrent l’intégralité du sol. Une énorme branche est tombée sur la maison, mais les poutres ont tenu par miracle.

Airlie Beach a été ravagé. Les 3/4 des bateaux qui amarraient au port d’Airlie Beach ont été emporté ou détruit par le cyclone. Des maisons et bâtiments ont été détruits. Autant vous dire que notre tour a été annulé (mais remboursé en partie!) et non reporté à notre grand désespoir.

Coincés à Mackay à cavuse du cyclone

Les jours qui suivent, la pluie ne s’arrête jamais.  L’entrée du terrain de John est inondée donc on ne peut pas partir de la maison. John et sa famille nous expliquent qu’ils ont plus les moyens de nous garder, il faut qu’on trouve une solution pour partir. Mais on n’en a aucune, toutes les routes du Nord de la côte sont inondées et inaccessibles. On est bloqué.

Le départ pour Townsville

Quelques jours plus tard, certaines routes sont dégagées mais tous les bus ne sont toujours pas en circulation. John finit alors par nous proposer de nous emmener jusqu’à Townsville, la ville la plus proche (à 3h de route), car il doit récupérer des pièces pour sa moto là-bas. On décide alors de commencer à booker des auberges et des activités pour continuer notre voyage.

Sur la route jusqu’à Townsville, on y découvre des maisons totalement détruites, des lacs et fleuves qui ont largement débordés sur la route.

Arrivés sur place, on donne un peu de cash à John pour le dédommager pour nous avoir héberger gratuitement aussi longtemps.

Séjour sur Magnetic Island

Le soleil étant de retour, on booke alors quelques nuits sur l’île de Magnetic Island, en compensation de l’annulation de notre tour aux Whitsundays. Le départ du ferry est à Townsville. On dort dans l’auberge YHA de l’île que je recommande pour sa vue à couper le souffle, sa piscine, son bar et ses logements en forme de huttes trop stylées ! Nous y passons de merveilleux moments et on y découvre des paysages magnifiques.

Rencontre à Mission Beach

Notre aventure se poursuit ensuite à Mission Beach, plus haut sur la côte Est où l’on rencontre un couple de français qui nous donne un contact à Perth pour travailler et avec lequel on débat sur le goût bizarre des sauces soja sucrées en Australie. (En effet, débat passionnant : dans les restaurants japonais en Australie, la sauce sucrée n’existe pas à notre grand regret. Mais on peut en trouver dans certains supermarchés mais elles n’ont définitivement pas le même goût qu’en France !).

Après notre courte escapade à Mission Beach, on va faire un tour dans la jungle de Cairns pour découvrir ses cascades avant d’arriver à notre dernier stop : Cairns.

Dernier stop sur la côte Est : Cairns

Cairns est une ville plus petite et moins urbaine que Melbourne ou Brisbane. Il n’y a aucun building à Cairns. Mais le centre ville a son charme grâce aux belles mosaïques à motif aborigène qui décorent le sol et certains bancs de la rue piétonne. On passe quelques jours à se baigner dans la lagune de Cairns pour se rafraîchir. La ville est située en bord de côte mais la baignade en mer est interdite à cause des méduses.

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Lagune de Cairns

Ce qui nous a le plus étonné c’est le nombre impressionnant de chauve-souris…

Nous avions réservé, lors de notre séjour à Sydney avec l’agence Happytravels, également une sortie en mer pour faire du snorkeling et de la plongée sous-marine à la Grande Barrière de Corail au départ de Cairns.

Troisième mauvaise expérience en PVT Australie : Tempête pendant notre croisière sur la Grande Barrière de Corail

Le jour J, le ciel est gris et il y a pas mal de vent. Mais le tour est maintenu. On se retrouve donc dans un grand bateau avec 50 personnes, direction la Grande Barrière de Corail. (Les Pierre-Richard, le final dans 3, 2, 1…)

Le départ du port de Cairns

Le bateau démarre et nous voilà partis. On s’installe tous à l’intérieur de la cabine, où l’un des membres de l’équipe nous explique le déroulement de la journée et ce qu’on va voir en mer. Ils nous donnent par la même occasion quelques conseils si on voit un animal dangereux, genre un requin par exemple ! (Mais ils sont inoffensifs bien sure, n’est-ce pas ?)

Le mal de mer pendant la tempête

Le ciel est de plus en plus noir et la mer commence à être déchaînée. Je commence à me sentir mal, je me dirige vers l’extérieur, à l’arrière du bateau pour prendre l’air. De plus en plus de personnes me rejoignent. Jeanne et Stephane vont bien mais me soutiennent à l’arrière. La mer est de plus en plus violente, d’énormes vagues nous entourent, le bateau tangue de plus en plus fort. Alors j’essaie de respirer et de regarder un point fixe, mais on ne voit déjà plus la côte. Je commence à ne plus sentir mes jambes et à ne plus pouvoir tenir sur mes pieds. Je finis par m’effondrer au sol, je pense que je m’évanouis une bonne vingtaine de fois… (On dit bonjour au mal de mer!)

Le calme après la tempête

Une heure plus tard, je finis par me réveiller de l’un de mes malaises et je m’aperçois par surprise que le soleil est de retour, plus aucun nuage noir en vue et la mer est aussi plate que la Méditerranée. Je me sens de mieux en mieux mais j’arrive difficilement à me déplacer. Stephane part à l’eau avec un premier groupe. Mais Jeanne reste avec moi et me motive à aller dans l’eau. Je m’en sens incapable, tellement je me sens faible et j’ai encore des nausées.

Découverte de la Grande Barrière de Corail

Cependant je finis par finalement me motiver (Je suis à la Grande Barrière de Corail bon sang !) j’enfile la combinaison, le tuba, les palmes et je saute dans l’eau. A partir de cet instant, mon mal de mer a totalement disparu. Je me sends comme un poisson dans l’eau ! On passe littéralement toute l’après-midi dans l’eau à chercher des poissons. Notre peur de voir un requin ou des profondeurs s’est totalement évaporé aussi. On ne fait qu’admirer ce qu’il y a sous nos yeux : de beaux coraux et des poissons de toutes les tailles et toutes les couleurs.

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Snorkeling à la Grande Barrière de Corail
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Grande Barrière de Corail
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Snorkeling à la Grande Barrière de Corail
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Snorkeling à la Grande Barrière de Corail
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Grande Barrière de Corail
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Snorkeling à la Grande Barrière de Corail
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Snorkeling à la Grande Barrière de Corail

Le retour sur la côte se passe bien car la mer est calme.

Départ pour la côte Ouest : Perth !

Le lendemain, nous prenons l’avion pour Perth ! On décide de faire un détour par Perth pour suivre le soleil et non par Darwin qui serait le plus logique, pour la simple et bonne raison qu’à cette période de l’année (en Avril), il fait que pleuvoir à Darwin, alors qu’à Perth il fait environ 25 degrés.

Pour récapituler, nous sommes à un peu plus de la moitié de notre grand voyage en Australie, on a parcouru la côte de Melbourne à Cairns avec de belles et de mauvaises rencontres, de belles surprises et des catastrophes mais déjà des souvenirs plein la tête. Nous sommes fauchés. Ce roadtrip nous a coûté beaucoup trop d’argent, ce n’était pas prévu. On tente l’aventure à Perth où l’on va chercher un travail pour gagner un peu de sous et organiser notre roadtrip en van sur la côte Ouest, qui s’est avéré être la plus belle chose que l’on ait faite de nos vies…

Découvrez la suite de nos aventures : Découverte de la côte ouest en Australie et Darwin !

Découvrez le bilan de notre expérience de 6 mois en PVT Australie : Bilan de 6 mois de PVT en Australie et retour en France !

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